Document de réflexion

Un préjugé, c’est coller une étiquette. La lutte contre la pauvreté s’arrête là où commencent nos préjugés.

Ce document, rédigé par le comité de développement social de Centraide Québec et Chaudière-Appalaches, se penche sur la question des préjugés vécus par les personnes en situation de pauvreté. Il débute par un bref portrait de la pauvreté et des inégalités. Il souligne ensuite que, contrairement à ce que les préjugés peuvent laisser croire, la pauvreté n’est pas qu’un phénomène individuel et que des obstacles structurels peuvent contribuer à perpétuer les situations de pauvreté et d’inégalité.

Ces préjugés ont des conséquences importantes et négatives sur les personnes qui vivent la pauvreté, comme le stress, la honte, l’isolement, la perte d’estime personnelle, l’auto-exclusion. Mais les préjugés ont aussi des conséquences sur la société, créant des divisions, favorisant les inégalités, brisant les solidarités. Ils ont aussi des effets sur les politiques publiques, souvent perçues par les personnes qui endossent ces préjugés comme étant trop généreuses envers des personnes qu’elles considèrent « paresseuses » ou carrément « profiteuses ».

Il est pourtant possible de lutter contre ces préjugés, comme le souligne le document. De multiples stratégies peuvent être mises en place : elles impliquent de l’ouverture et la prise de parole des personnes qui vivent la pauvreté. Ces stratégies peuvent être mises en place dans le milieu de l’éducation, au sein des familles, dans les médias, le milieu culturel, au sein des organismes communautaire et des services de santé et services sociaux, dans le monde des affaires, etc. L’État a aussi un rôle à jouer pour mettre en place des solutions pour lutter contre les préjugés et tous leurs effets néfastes.

 


Créé le10 novembre 2011
Dernière modification3 octobre 2017

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Un préjugé, c'est coller une étiquette


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