Préjugé #3 : “Lutter contre la pauvreté, ça coûterait trop cher”
Dans le cadre de sa campagne “Les préjugés envers les plus pauvres : ça va faire!“, le Collectif pour un Québec sans pauvreté veut contrer les principaux préjugés à l’égard des personnes en situation de pauvreté.
Préjugé #3 : “Lutter contre la pauvreté, ça coûterait trop cher”
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Quelques faits :
Plusieurs études chiffrent les coûts indirects de la pauvreté :
Le rapport du Conseil Canadien du Bien-être Social « le sens des sous pour résoudre la pauvreté », publié en 2011 est un document rempli de chiffres qui montre les coûts exhorbitants de la gestion actuelle de la pauvreté au Canada, qui maintient des personnes dans un état de non droit. Il compare ces sommes (24 milliars de $) avec le montant qui serait nécéssaire pour garantir à tous des revenus décents (13 milliards de $).
Plus proche de nous, le Centre d’Études sur la Pauvreté et l’Exclusion a publié une étude sur « les coûts de la pauvreté au Québec ». Cette étude chiffre le coût de la pauvreté, mais aussi des économies qui pourraient être faites si on on haussait les revenus des plus pauvres au Québec, notamment le manque à gagner en terme d’impôts collectés.
Enfin, un récent article du Devoir explique pourquoi « La fortune sourit aux pays dont les moins bien nantis s’enrichissent ». Il s’appuie sur une étude du Front Monétaire International : « Causes and Consequences of Income Inequality : A Global Perspective ». Ces documents sont intéressants parce qu’ils déboulonnent le mythe selon lequel la richesse des plus riches « ruissellerait » vers les classes moyennes et pauvres d’un pays. L’Institut de Recherche et d’Informations Socio-économiques a d’ailleurs publié http://www.seluna.ca/un billet sur ce thème : « Le ruissellement ne fonctionne pas, vive le ruissellement! ».
Source : ATD Quart Monde (http://www.atdquartmonde.ca/idee-fausse-no3-lutter-contre-la-pauvrete-ca-couterait-trop-cher/)
En résumé :
