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D\u00e9claration de Cap Monde <\/b>
\n(Convergence pour l’avenir des peuples du monde)<\/p>\n

Une vie meilleure pour moi, c’est d’\u00eatre en sant\u00e9, de vivre en paix et d’aimer, sans la faim au ventre.
\nL’amour est plus que tout. L’argent n’a pas de valeur sans amour.
\nDiddide Watju, 26 ans, \u00c9thiopie<\/p>\n

Les dirigeants politiques et \u00e9conomiques r\u00e9p\u00e8tent que seul le ” libre \u00e9change ” va sortir les pays pauvres de la mis\u00e8re, que la solution \u00e0 la pauvret\u00e9 dans le monde r\u00e9side dans la nouvelle sainte trinit\u00e9, privatisation-lib\u00e9ralisation-d\u00e9r\u00e9glementation. Mais comment se fait-il qu’avec ces politiques y’en a qui ont toute pis toutes les autres ont rien ? (comme dit Richard Desjardins). Il n’y a pas un monde d\u00e9velopp\u00e9 et un monde sous-d\u00e9velopp\u00e9 mais un seul monde mal d\u00e9velopp\u00e9… c’est notre monde et il faut travailler \u00e0 le transformer pour que chacun et chacune ait \u00e0 la fois de quoi vivre et des raisons de vivre. Un autre monde est possible et nous le voulons \u00e9galitaire, solidaire, s\u00e9curitaire, d\u00e9mocratique, pacifique, pluraliste, respectueux de l’environnement.<\/p>\n

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D\u00e9claration du Chantier de l’\u00e9conomie sociale <\/b><\/p>\n

” Nos valeurs les plus pr\u00e9cieuses ne sont pas cot\u00e9es en Bourse.”
\nDes militantEs fran\u00e7aisES de l’\u00e9conomie sociale<\/p>\n

R\u00eaver du r\u00eave fou d’un Qu\u00e9bec et d’un monde sans pauvret\u00e9, c’est aussi affirmer qu’on ne doit surtout pas abandonner le d\u00e9veloppement \u00e9conomique aux seules forces du libre march\u00e9, responsables des ravages sociaux que nous d\u00e9plorons tant. Investir le champ du d\u00e9veloppement \u00e9conomique, avec les valeurs qui nous sont ch\u00e8res, celles de la d\u00e9mocratie et de la solidarit\u00e9, c’est parier qu’on peut mettre l’\u00e9conomique au service du social. L’\u00e9conomie sociale s’inscrit ainsi au coeur d’un projet social et de mesures cons\u00e9quentes qui contribuent \u00e0 la lutte contre la pauvret\u00e9, qui combattent l’exclusion, qui inscrivent l’ensemble de nos choix de soci\u00e9t\u00e9 dans une perspective de d\u00e9veloppement durable et de d\u00e9veloppement local, qui promeuvent une d\u00e9mocratisation de la vie en soci\u00e9t\u00e9. Il faut savoir lier, sans les confondre, toutes ces dimensions d’un projet solidaire de d\u00e9mocratisation du d\u00e9veloppement \u00e9conomique, culturel et social. Mais pour y arriver, il faut sortir de la marginalit\u00e9, se reconna\u00eetre et se faire conna\u00eetre. Dans tous les domaines o\u00f9 l’\u00e9conomie sociale est \u00e0 l’oeuvre (centres de la petite enfance, culture et communications, ressources naturelles, habitation communautaire, environnement, loisir et tourisme social, services de proximit\u00e9, etc.), l’enjeu est le m\u00eame : s’assurer dans un contexte de mondialisation des march\u00e9s de conserver une propri\u00e9t\u00e9 collective sur nos ressources et sur la fa\u00e7on de r\u00e9pondre aux besoins de nos collectivit\u00e9s.<\/p>\n

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D\u00e9claration de la Coalition des organismes communautaires pour le d\u00e9veloppement de la main d’\u0153uvre <\/b><\/p>\n

“Beaucoup, beaucoup trop d’entre nous vivent la pauvret\u00e9 parce qu’ils et elles n’ont eu ni la chance ni le soutien pour apprendre.”
\nParole citoyenne destin\u00e9e \u00e0 \u00eatre affich\u00e9e sur la pelouse de l’Assembl\u00e9e nationale lors du Forum citoyen<\/p>\n

Lutter efficacement contre la pauvret\u00e9, c’est offrir la pleine reconnaissance du droit \u00e0 la formation et du droit au travail. Il s’agit ainsi de procurer les outils n\u00e9cessaires aux personnes afin qu’elles prennent en charge leurs choix de vie, dans le but de d\u00e9velopper leur autonomie sociale et professionnelle par leur r\u00e9elle participation aux objectifs et \u00e0 l’\u00e9valuation des r\u00e9sultats de la d\u00e9marche. Nous nous devons de cr\u00e9er, de maintenir des politiques et des services prometteurs d’une soci\u00e9t\u00e9 inclusive et proactive. Lutter contre la pauvret\u00e9, c’est d\u00e9velopper sans exclure!<\/p>\n

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D\u00e9claration du Collectif pour une loi sur l’\u00e9limination de la pauvret\u00e9 <\/b><\/p>\n

“Il faut r\u00eaver logique.”
\nYvette Muise, Qu\u00e9bec<\/p>\n

La loi sur l’\u00e9limination de la pauvret\u00e9 que nous proposons est un outil pour nous gouverner autrement au Qu\u00e9bec. Elle ne r\u00e8gle pas tout, mais elle a l’avantage d’inscrire, encadrer et programmer dans un projet global fond\u00e9 sur les droits une fa\u00e7on de jeter en dix ans les bases permanentes d’un Qu\u00e9bec sans pauvret\u00e9. Cette proposition de loi est le fruit d’un processus citoyen important et largement appuy\u00e9. \u00c0 partir de la situation pr\u00e9sente, elle trace un chemin plausible et possible de ce qu’il faudra faire pour qu’un jour on puisse parler d’une soci\u00e9t\u00e9 sans pauvret\u00e9. En ce sens, elle est un r\u00eave logique qui sert d\u00e9j\u00e0 \u00e0 plusieurs de cadre de r\u00e9f\u00e9rence. Elle est aussi une fa\u00e7on de faire notre bout ici en solidarit\u00e9 avec les efforts qui se font ailleurs pour jeter les bases d’un monde sans pauvret\u00e9. Nous voulons que cette proposition de loi fasse l’objet d’un d\u00e9bat public qui conduira \u00e0 une vraie loi marquant un vrai changement. Nous voulons aussi que les mesures urgentes contenues dans cette proposition, qui visent toutes l’am\u00e9lioration directe des conditions des plus pauvres au Qu\u00e9bec, soient mises en application d\u00e8s maintenant. Nous faisons appel \u00e0 la population qu\u00e9b\u00e9coise, aux membres de l’Assembl\u00e9e nationale et au gouvernement du Qu\u00e9bec pour que ces deux volont\u00e9s trouvent rapidement leur r\u00e9ponse.<\/p>\n

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D\u00e9claration de l’Institut canadien d’\u00e9ducation des adultes <\/b><\/p>\n

“Arr\u00eatez de m’intervenir!”
\nUn participant dans une r\u00e9union<\/p>\n

Jeter les bases d’un Qu\u00e9bec et d’un monde sans pauvret\u00e9, c’est reconna\u00eetre les connaissances, les comp\u00e9tences et les potentialit\u00e9s des personnes en situation de pauvret\u00e9 comme une partie int\u00e9grale de notre richesse collective. Jeter les bases d’un Qu\u00e9bec et d’un monde sans pauvret\u00e9, c’est soutenir le d\u00e9veloppement de tout ce potentiel, de toute cette richesse collective. Jeter les bases d’un Qu\u00e9bec et d’un monde sans pauvret\u00e9, c’est faire en sorte que devienne une priorit\u00e9 effective le droit pour tous les citoyens et citoyennes d’apprendre tout au long de leur vie et dans tous les milieux. Le droit d’apprendre pour tous et toutes, c’est le droit de d\u00e9velopper notre intelligence et notre imagination, c’est le droit de comprendre notre monde, c’est le droit d’\u00e9crire notre histoire.<\/p>\n

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D\u00e9claration de la Table nationale des corporations de d\u00e9veloppement communautaire <\/b><\/p>\n

“Je suis pas un dossier, je suis une personne, pis je veux me prendre en main.”
\nUne personne lors d’une rencontre pr\u00e9paratoire au Forum citoyen \u00e0 Drummondville<\/p>\n

Pour vraiment lutter contre la pauvret\u00e9, les mesures de redistribution et de protection sociale ne seront jamais suffisantes. Le d\u00e9fi est aussi de cr\u00e9er – diff\u00e9remment – la richesse. Le d\u00e9fi est aussi de cr\u00e9er – ensemble – le bien commun. En ce sens, nous devons nous gouverner autrement : repenser la d\u00e9mocratie politique, renforcer la d\u00e9mocratie sociale et promouvoir la d\u00e9mocratie \u00e9conomique. C’est un autre projet de soci\u00e9t\u00e9 qu’il nous faut. Dans ce projet de soci\u00e9t\u00e9, une place centrale doit \u00eatre accord\u00e9e au niveau local, l\u00e0 o\u00f9 nous vivons. Nous devons nous d\u00e9velopper autrement : par l’action et le d\u00e9veloppement communautaire, par l’\u00e9conomie sociale et solidaire, par la coop\u00e9ration, par de v\u00e9ritables partenariats entre les acteurs, par la responsabilisation des entreprises, par de nouvelles alliances avec les mouvements sociaux. Comme Corporations de d\u00e9veloppement communautaire (CDC), notre champ est local. Mais notre horizon est global : c’est celui de la d\u00e9mocratie et de la justice sociale que nous devons b\u00e2tir solidairement.<\/p>\n","protected":false},"excerpt":{"rendered":"

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