NOUVELLE ACTION : DÉPUTÉES, POURQUOI EMPÊCHEZ-VOUS LE DÉBAT ?

Informations pour y participer

Après l’action Oui, il faut débattre de la pauvreté au Québec , le Collectif lance une nouvelle action, DéputéEs, pourquoi empêchez-vous le débat? , qui s’échelonnera jusqu’au 1er décembre 2011 .

Les effets de l’action Oui, il faut débattre de la pauvreté au Québec

Depuis le 17 octobre, plus de 500 personnes ont fait parvenir un courriel aux 124 parlementaires siégeant actuellement à l’Assemblée nationale pour leur demander de s’engager, formellement, à faire en sorte qu’une consultation générale ait lieu pour que les citoyenNEs et les organisations intéresséEs puissent se faire entendre lors d’une commission parlementaire portant sur les cibles de revenu. À ce jour, 53 parlementaires ont appuyé cette demande. Il en reste 71 à convaincre.

Le 25 octobre, la députée indépendante Lisette Lapointe (Crémazie) a présenté une motion à l’Assemblée nationale, déposée conjointement avec cinq autres parlementaires. Cette motion demandait à la Commission de l’économie et du travail (CÉT) de tenir dans les plus brefs délais une consultation générale. Malheureusement, elle n’a jamais été débattue, le leader parlementaire adjoint, Robert Dutil (Beauce-Sud), n’ayant même pas consenti à son dépôt! Le 27 octobre, lors d’une séance de travail, les membres de la CÉT ont décidé que, pour l’instant, une audition publique du Comité consultatif (CCLPES) sur son propre avis ainsi que des fonctionnaires du ministère de l’Emploi et de la Solidarité sociale (MESS) sur le rapport de la ministre Boulet serait suffisante, faisant fi de l’insistance citoyenne et des appels répétés de leurs collègues parlementaires. Cette audition publique ne suffit pas : voilà pourquoi la campagne Fixer des cibles de revenu se poursuit à travers une nouvelle action.

Une nouvelle action : DéputéEs, pourquoi empêchez-vous le débat?

Le Collectif lance une nouvelle action dans le but d’élargir ses appuis du côté des parlementaires québécoiSEs. Pour obtenir une consultation générale, il y a deux moyens : ou bien la CÉT prend l’initiative d’en tenir une ou bien l’Assemblée nationale donne ce mandat à la CÉT. Donc, il faut continuer à faire pression sur les 71 parlementaires qui n’ont pas appuyé cette demande pour l’obtenir par l’un ou l’autre de ces moyens. Ainsi, du 1er novembre au 1er décembre (jour de La grande guignolée des médias 2011), l’action DéputéEs, pourquoi empêchez-vous le débat? ciblera ces députéEs. Pendant tout le mois, un même message leur sera relayé par courriel, réclamant qu’ils et elles prennent position sur cette revendication des plus démocratiques : un débat de société.

Comment y participer?

C’est encore plus simple que la dernière fois! Vous n’avez qu’à ouvrir le document « 111114-Informations pour envoyer le courriel » ci-dessous et à suivre les instructions.

* Plusieurs personnes, dont un bon nombre vivant en situation de pauvreté, n’ont pas de compte de messagerie électronique ou ont difficilement accès à Internet. Par conséquent, leur participation à cette action sera plus compliquée. Cependant, elles pourront participer à d’autres actions de la campagne, dont celles qui seront tenues par les groupes régionaux.