Voici quelques réflexions sur les préjugés, dans la foulée du Carrefour de savoirs sur la lutte aux préjugés. Elles acquièrent une pertinence toute spéciale dans la conjoncture, où on peut voir mythes et préjugés se déverser sur la place publique : étudiantsEs, carrés rouges, manifestantEs, qu’est-ce qu’on n’a pas entendu à leur propos!
Mercredi dernier, le Rapporteur spécial de l’ONU sur le droit à l’alimentation a dressé le bilan de sa visite de 10 jours au Canada, où il a rencontré de nombreuses organisations de la société civile.
Sous le thème En route vers le revenu social universel garanti, le Front commun des personnes assistées sociales du Québec (FCPASQ) et ses groupes membres organisent, du 7 au 11 mai, une tournée des régions et des activités locales pour souligner la 39e Semaine de la dignité des personnes assistées sociales.
Le carrefour de savoirs sur la lutte aux préjugés est en marche depuis le mois de janvier dernier. Les animations exploratoires que le Collectif a faites à travers le Québec l’an dernier ont nettement indiqué un intérêt pour approfondir la question des préjugés sous l’angle de la lutte.
Le 22 mars dernier, alors que 200 000 personnes marchaient dans les rues de Montréal pour appuyer le mouvement de grève étudiant, on était en droit de s’attendre du gouvernement qu’il invite les organisations étudiantes à venir s’asseoir avec lui pour négocier.
La semaine dernière, Raymond Bachand déposait un budget du Québec en continuité avec ceux des années précédentes. Au menu: accroissement des inégalités, appauvrissement de la classe moyenne et refus d’investir massivement dans la lutte à la pauvreté. Hier, son homologue canadien, Jim Flaherty, a déposé un budget de la même mouture : lutte au déficit sur le dos des plus pauvres et de la classe moyenne, coupes dans les services publics et soutien accru aux entreprises. Bref, un budget pour un Canada plus pauvre et plus inégal.
En matière de lutte à la pauvreté et de réduction des inégalités, le ministre des Finances, Raymond Bachand, a préféré faire bien paraître le Québec plutôt que d’en livrer une image réaliste, et nécessairement moins rose. En fait, il a tenté sa chance, sans succès.
Monsieur le ministre Bachand,
La semaine prochaine, vous déposerez votre budget du Québec 2012-2013. Pour nous, et pour tout le Québec, ce sera l’occasion d’être fixés sur la portée du travail de la ministre responsable de la lutte à la pauvreté, Julie Boulet.
Oui, les femmes du Québec ont toutes les raisons de s’indigner. Voici quelques exemples.
Le caractère historique du blocage, hier, de la Tour de la Place-Victoria, édifice abritant la Bourse de Montréal ainsi que le cabinet montréalais de la ministre de l’Emploi et de la Solidarité sociale, Julie Boulet, a été souligné à maintes reprises.
Le 1er février, la salle des Premiers-Ministres était bondée, et pas seulement de parlementaires; à l’appel du Collectif, des citoyenNEs l’ont prise d’assaut.
Mercredi prochain, le 1er février, un évènement important et attendu aura lieu. En effet, la Commission de l’économie et du travail (CÉT) entendra, à l’occasion d’une audition publique, le Comité consultatif de lutte contre la pauvreté et l’exclusion sociale (CCLPES) et le ministère de l’Emploi et de la Solidarité sociale (MESS). Par la suite, les membres de la CÉT participeront à une séance de travail à huis clos pour discuter des suites à donner à leur mandat.
À quelques semaines du dépôt du budget du Québec 2012-2013, le Collectif a produit un mémoire prébudgétaire à l’intention du ministre des Finances, Raymond Bachand. C’est l’occasion de rappeler au ministre et à son gouvernement que les inégalités ont progressé au Québec et que les personnes seules et les couples sans enfants, particulièrement les bénéficiaires de l’aide sociale jugéEs « aptes » au travail, vivent une situation inacceptable. Et de leur proposer un plan pour un Québec sans pauvreté, égalitaire et riche de tout son monde.
Le ministre des Finances, M. Raymond Bachand, demande encore cette année aux individuEs et aux groupes socioéconomiques de lui faire valoir leurs préoccupations et leurs attentes par rapport au prochain budget du Québec. À nouveau, on peut se demander si par cette démarche le gouvernement vise à prendre le pouls de la société civile ou s’il cherche à donner un vernis de légitimité à des choix budgétaires d’ores et déjà faits.
Le Collectif invite ses membres et alliéEs à joindre le contingent de la Coalition opposée à la tarification et à la privatisation des services publics qui marchera en solidarité avec les étudiantes et étudiants, le jeudi 10 novembre à Montréal.
