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Depuis quelques mois, le Collectif et son réseau luttent pour que le gouvernement adopte des cibles décentes de revenu et prévoie des moyens pour les atteindre, selon un échéancier défini. Pour ce faire, il faut favoriser un grand débat au sein de la population québécoise, ce que permettrait une commission parlementaire avec consultation générale.




Le Collectif a profité du passage en sol québécois de l’économiste et politologue Riccardo Petrella pour l’inviter à prononcer une conférence publique sur sa proposition, lancée en 2005, de déclarer illégale la pauvreté. La conférence a eu lieu au Musée de la civilisation de Québec devant plus de 200 personnes.

Petrella a commencé en disant qu’entre décembre 2008 et juin 2010, la Réserve fédérale des États-Unis a octroyé 38 000 milliards de dollars (eh oui, vous avez bien
lu !) à une trentaine de grandes banques et entreprises, et ce, pour les sauver de la crise économique et financière… qu’elles avaient elles-mêmes provoquée !




Plus de 300 organisations locales, régionales et nationales, représentant plusieurs centaines de milliers de personnes, ont fait pression sur la ministre Julie Boulet pour réclamer de vraies cibles de revenu afin de combattre la pauvreté et l’exclusion sociale, soit une aide sociale au niveau de la Mesure du panier de consommation (MPC) et un salaire minimum qui fait sortir de la pauvreté.




Le 22 mars dernier, le ministre des Finances canadien Jim Flaherty présentait un budget fédéral qu’on a à peine
vu passer. Un budget de 45 minutes, comme ont dit certainEs commentateurEs . En effet, à peine venait-il d’être dévoilé, que l’opposition à Ottawa faisait tomber le gouvernement en le reconnaissant coupable d’outrage au Parlement, ce qui a mené au déclenchement d’élections fédérales pour le 2 mai.




Hier après-midi, après la lecture du budget, le Collectif a d’abord été sans voix devant un budget aussi régressif et conservateur. Comment réagir à tant d’arrogance et de mépris de la part du ministre des Finances du Québec, M. Raymond Bachand ? Que faire quand on se retrouve plus pauvres et plus écraséEs que la veille par des choix budgétaires et politiques injustes ?




Le mouvement des femmes est toujours en action ! Il poursuit sa lutte pour le bien commun et le respect des droits. Cette année, la journée internationale des femmes sera célébrée au Québec avec un accent de protestation contre la taxe santé de 200 $ par personne. Décrétée dans le dernier budget libéral, cette « contribution santé » illustre bien comment le gouvernement Charest ébranle les services publics avec le principe d’utilisateur/payeur. Les femmes sont particulièrement touchées par ce genre de mesures qui touche plus durement les personnes pauvres et à revenus modestes.