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]]>“Si, comme le veut l’adage, le passé est garant de l’avenir, disons que ça n’augure pas très bien. Dans son premier mandat, la CAQ a fait preuve d’assez peu d’initiatives. Elle s’en est tenue essentiellement au troisième plan d’action gouvernemental de lutte à la pauvreté, hérité de son prédécesseur. À plusieurs occasions, elle a démontré son indifférence à l’égard des personnes les plus mal prises. […] Pour ce qui est de ses promesses électorales, là encore, ce n’est pas les gros chars, comme on dit.”
RAPPEL:
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]]>Rappelons que, dans une lettre envoyée le 6 juillet, le Collectif demandait aux cinq partis représentés à l’Assemblée nationale de faire connaître leurs engagements en matière de lutte à la pauvreté et de répondre à quelques questions sur la hausse du coût de la vie, les programmes d’assistance sociale, le salaire minimum, les services publics et le prochain plan de lutte contre la pauvreté. Les réponses reçues ont été publiées intégralement sur le site du Collectif.
« Nous tenons à remercier les quatre partis qui ont participé à l’exercice jusqu’à maintenant, lance le porte-parole du Collectif, M. Serge Petitclerc. Mais force est de constater, à la lecture des réponses reçues, que peu de propositions sont sur la table pour faire reculer notablement et durablement la pauvreté au Québec.
« Les aides ponctuelles, par exemple, ne font que protéger pour un temps le pouvoir d’achat, mais cela ne l’améliore pas pour autant. Pour ce qui est des baisses d’impôt qui sont promises, faut-il vraiment rappeler qu’elles ne profitent pas aux personnes qui sont les plus mal prises – parce qu’elles ne paient pas d’impôt – et qu’elles réduisent la capacité de l’État de financer les services publics et les programmes sociaux?
« C’est de mesures structurantes que les personnes en situation de pauvreté ont besoin pour espérer améliorer durablement leurs conditions de vie. On pense ici, par exemple, au salaire minimum, au crédit d’impôt pour solidarité, au crédit d’impôt pour le soutien des aînés ou aux prestations d’assistance sociale, dont l’augmentation pourrait avoir un impact à long terme sur le revenu des ménages. »
Rappel des principales revendications du Collectif :
En terminant, le Collectif garde espoir que les enjeux de lutte à la pauvreté trouvent leur place dans les débats électoraux. En moyenne, chaque année, une personne sur dix n’arrive pas à couvrir ses besoins de base au Québec; c’est un enjeu qui devrait mériter l’attention des candidat.es de tous les partis.
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]]>(Lettre publiée dans Le Soleil et d’autres médias des Coops de l’information le 2 septembre 2022)
Tout le monde s’entend pour dire que les baisses d’impôt promises profiteront davantage aux ménages les plus fortunés. Ceux et celles qui peinent à couvrir leurs besoins de base ou qui vivent de paie en paie n’en verront pas les effets, ou à peine. C’est le cas, entre autres, de nombreuses personnes travaillant au salaire minimum à temps partiel, de plusieurs étudiant∙es et des personnes assistées sociales. Remettre plus d’argent dans les poches des plus fortuné∙es, ce n’est pas ce que l’on appelle une mesure progressiste.
L’augmentation rapide du coût de la vie touche plus durement les personnes en situation de pauvreté dont le budget est déjà précaire. Plusieurs des mesures « anti-inflation » promises par tous les partis ont comme défaut d’offrir une aide financière ponctuelle. Ce type d’aide (l’émission d’un chèque ou la suspension temporaire de la TVQ sur les besoins essentiels, par exemple) aurait certes un effet bénéfique à court terme pour les ménages les moins nantis, soit celui de freiner leur appauvrissement. Mais préserver leur pouvoir d’achat, ce n’est pas la même chose que l’améliorer.
C’est à l’aide de mesures structurantes que le revenu des personnes en situation de pauvreté peut s’améliorer durablement. L’augmentation du crédit d’impôt pour solidarité ou celle du crédit d’impôt pour le soutien des aînés sont des exemples de mesures promises par certains partis qui auraient un impact à la fois immédiat et à long terme sur le revenu des ménages.
Dans le cadre des présentes élections, le Collectif pour un Québec sans pauvreté porte trois revendications qui vont en ce sens, soit l’accès universel et gratuit à des soins dentaires et de la vue de qualité, l’élargissement du programme de Revenu de base à l’ensemble des personnes assistées sociales et l’indexation trimestrielle des prestations d’assistance sociale.
Ces revendications s’ajoutent aux autres revendications du Collectif, comme de rehausser les protections publiques de façon à assurer à tous les ménages un revenu au moins égal à la Mesure du panier de consommation ou d’augmenter le salaire minimum au moins à 18 $ l’heure.
C’est par des mesures structurantes comme celles-ci qu’on doit envisager la lutte contre la pauvreté. Autrement, ce ne sont que des pansements.
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]]>(Lettre publiée dans La Presse du 26 août 2022)
Les personnes assistées sociales ont été laissées à elles-mêmes pendant la pandémie. À part quelques assouplissements administratifs, devenus nécessaires en raison du confinement, le gouvernement ne leur a accordé aucune aide financière supplémentaire. Comme un malheur ne vient jamais seul, ces mêmes personnes sont frappées de plein fouet par l’inflation depuis plus d’un an. Bien sûr, tout le monde est touché par la montée rapide des prix, mais les conséquences sont beaucoup plus immédiates et graves pour ceux et celles qui, avant même cette envolée des prix, n’avaient pas la possibilité de couper dans leur budget.
Les 500 $ accordés par le gouvernement sortant pour « pallier la hausse du coût de la vie » sont loin d’être suffisants pour venir en aide efficacement aux personnes assistées sociales. Sans compter que celles d’entre elles qui ont une dette envers l’État, ou qui n’ont pas rempli leur déclaration de revenus, n’ont même pas pu voir la couleur de cet argent. En réalité, 500 $, c’est encore en deçà du montant supplémentaire dont les personnes à l’aide sociale auraient besoin, chaque mois, pour seulement être en mesure de subvenir à leurs besoins de base. Plutôt que des mesures ponctuelles, le gouvernement doit mettre en place des mesures structurantes.
Une mesure efficace et durable serait de hausser les protections publiques à la hauteur de la Mesure du panier de consommation (MPC), qui correspond au coût d’un ensemble de biens et services considérés comme de base. Le Collectif pour un Québec sans pauvreté porte cette revendication depuis plusieurs années. La couverture des besoins de base devrait être considérée comme un minimum non négociable.
Depuis peu, le Collectif porte également une autre revendication, qui vise spécifiquement à limiter l’appauvrissement qu’entraîne l’inflation galopante : l’indexation sur une base trimestrielle des prestations d’assistance sociale. À l’heure actuelle, les prestations sont indexées une seule fois par année, le 1er janvier.
L’idée n’est pas neuve. Québec a indexé l’assistance sociale tous les trois mois de 1982 à 1985 et c’est ce que fait Ottawa pour la pension de la Sécurité de la vieillesse et le Supplément de revenu garanti.
Une indexation trimestrielle permettrait de maintenir plus adéquatement le pouvoir d’achat des personnes assistées sociales puisque leurs prestations suivraient de plus près les variations de prix. Si les prestations avaient été indexées sur une base trimestrielle à compter d’avril 2021, début de la poussée inflationniste, une personne seule à l’aide sociale toucherait aujourd’hui 40 $ de plus par mois (soit 766 $ au lieu de 726 $) et une personne seule à la Solidarité sociale 62 $ de plus par mois (soit 1 200 $ au lieu de 1 138 $).
En décembre prochain, il y aura vingt ans que le Québec a adopté la Loi visant à lutter contre la pauvreté et l’exclusion sociale, dans laquelle la lutte contre la pauvreté est définie comme un « impératif national » et dans laquelle le gouvernement s’engage à respecter et protéger « la dignité des personnes en situation de pauvreté ». Deux décennies plus tard, force est de constater que le gouvernement bafoue l’esprit de cette loi avec ses prestations d’assistance sociale qui sont si basses qu’elles condamnent les gens à une vie de privations.
Le prochain gouvernement saura-t-il enfin respecter et protéger la dignité des personnes assistées sociales ? Un premier pas en ce sens consisterait à procéder à l’indexation trimestrielle des prestations dès les premiers mois de son entrée au pouvoir. Un deuxième serait de rehausser, dans les meilleurs délais, les protections publiques pour garantir à tous et toutes un revenu au moins égal à la MPC.
Bonne nouvelle : le troisième Plan d’action gouvernemental en matière de lutte à la pauvreté arrive justement à échéance en 2023 et il faut déjà commencer à penser au quatrième. Souhaitons que chacun des partis politiques prenne le temps pendant la campagne électorale de faire connaître à la population les mesures qu’il compte y faire figurer.
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]]>Dans une lettre envoyée le 6 juillet, le Collectif demande aux cinq partis actuellement représentés à l’Assemblée nationale de faire connaître leurs engagements en matière de lutte à la pauvreté avant le 1er septembre. Les réponses obtenues seront alors dévoilées au grand public.
Dans un premier temps, le Collectif leur demande de faire connaître leurs positions sur différents thèmes et revendications en répondant à 10 questions concernant la hausse du coût de la vie, le programme de Revenu de base, les autres programmes d’assistance sociale, le salaire minimum, les services publics et le prochain plan de lutte contre la pauvreté. (Le questionnaire est disponible en ligne .) Dans un second temps, le Collectif demande aux partis de faire connaître leurs autres propositions pour faire reculer la pauvreté au Québec.
« En matière de lutte à la pauvreté, le gouvernement sortant s’est montré aussi chiche que ses prédécesseurs, lance le porte-parole du Collectif, Serge Petitclerc. Il a abandonné les personnes en situation de pauvreté à leur sort pendant la pandémie, en refusant notamment d’accorder toute aide financière supplémentaire aux personnes assistées sociales. Dans son dernier budget, il ne leur a accordé aucune attention particulière pour faire face à la hausse du coût de la vie. Pour ce qui est des travailleuses et des travailleurs au salaire minimum, le gouvernement n’a rien eu de mieux à leur offrir que des hausses leur assurant de rester dans la pauvreté, même en travaillant à temps plein. »
« Un des rares bons coups du gouvernement sortant a été de confirmer la mise en œuvre, le 1er janvier prochain, du programme de Revenu de base. Celui-ci permettra aux personnes admissibles de compter sur un revenu disponible s’approchant de la Mesure du panier de consommation. Mais beaucoup reste à faire pour améliorer ce programme. Et il ne faut pas oublier qu’une majorité de personnes assistées sociales en demeurent exclues et devront continuer de vivre dans l’insécurité, incapables de simplement couvrir leurs besoins de base. »
« Avec le Plan d’action gouvernemental pour l’inclusion économique et la participation sociale qui vient à échéance en 2023, l’élaboration du prochain plan de lutte contre la pauvreté devra être une tâche prioritaire du prochain gouvernement. Il est à espérer que tous les partis ont déjà une idée des grandes orientations et des principales mesures de ce prochain plan de lutte contre la pauvreté. Rappelons que celui-ci devrait minimalement viser à assurer à tout le monde la couverture de ses besoins de base et nous permettre collectivement, dans l’esprit de la Loi visant à lutter contre la pauvreté et l’exclusion sociale, de “tendre vers un Québec sans pauvreté”. »
Le Collectif espère que les partis participeront nombreux à l’exercice proposé et qu’ils le feront de bonne foi. Les électrices et les électeurs ont le droit de savoir ce que leur réservent les partis qui aspirent à les gouverner. Et les personnes qui vivent la pauvreté au quotidien ont le droit de savoir ce qu’ils proposent pour améliorer leurs conditions de vie.
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